Licence 3 – 2013-2014
mardi 25 février 2014,
Mathématicien, logicien et philosophie, Russell est l’auteur d’une œuvre considérable. Son plus grand titre de gloire est, sans doute, d’être l’auteur (avec A. N. Whitehead) des Principia Mathematica (1910-1913), dans lesquels la « nouvelle » logique est exposée et exploitée afin de mener à bien le programme « logiciste » de réduction des mathématiques à la logique. Le travail proprement philosophique de Russell dépend largement de la révolution qu’il introduisit en logique (après Frege, certes, mais personne n’avait lu ce dernier) : il se convainquit dès le début des années 1900 que, pour une bonne part, les difficultés et les impasses dans lesquelles, depuis Aristote, se fourvoyaient les philosophes (dont lui-même dans ses années d’étude), tenaient à leur attachement injustifié et injustifiable à l’analyse logique aristotélicienne du « logos apophantikos » en sujet-copule-prédicat.
Le cours portera essentiellement sur les conséquences que Russell crut pouvoir tirer en métaphysique et en philosophie de la connaissance de la « nouvelle logique » dans les années 1900-1920, période la plus importante de sa (longue) vie philosophique.
Indications bibliographiques succintes :
Vous trouverez ci-dessous quelques textes qui pourront vous être utiles.
Anglais L3 Premier semestre
Le cours d’anglais philosophique sera consacré à des questions d’épistémologie à partir des Problèmes de Philosophie de Bertrand Russell, le second semestre devant aborder le livre posthume de John Austin Sense and Sensibilia. Nous consacrerons la première séance à l’article d’Edmund Gettier « Is Justified True Belief Knowledge ? »
Métaphysique L1 S2
Mercredi 15-17.30 Amphi 3 (Censive)
Le cours de métaphysique sera centré sur la notion de substance et quelques problèmes qui lui sont associés. Nous étudierons successivement la notion de substance matérielle en général (les corps) et aborderons le problème des universaux, et celui de la persistance des substances individuelles et de leur identité dans le temps ; puis les substances auxquelles nous attribuons des propriétés mentales (les personnes) et aborderons la question du dualisme et du matérialisme, et celle de l’action et de la (...)