L2, S1 (UE 34)
Histoire de la philosophie moderne
mardi 19 septembre 2017,
Au 18e siècle, l’empirisme lockien est revendiqué et mis à l’épreuve... pas seulement par les rationalistes. Ses « héritiers » le discutent et n’hésitent pas à le contester quand ils jugent que Locke ne tient pas suffisamment sa ligne. D’ailleurs, existe-t-il une ligne empiriste ? Celle-ci ne se diffracte-t-elle pas selon la manière dont on a recours à l’expérience ? Dans ces conditions, y a-t-il un corps doctrinal autour duquel les empiristes se retrouvent ? Ou bien l’empirisme est-il avant tout une démarche, une méthode, qui peut aboutir à des résultats très différents ? Si oui, quels sont-ils ?
Pour répondre à ces questions, on s’intéressera dans le cours aux différents aspects de la philosophie lockienne, telle qu’elle est exposée dans l’Essai sur l’entendement humain (il est impératif de venir en cours avec l’ouvrage, soit la traduction de Coste en Livre de Poche, soit la traduction de Vienne chez Vrin).
Les TD porteront sur l’analyse de textes de Berkeley, Hume et Condillac, qui mettront en évidence l’existence de différentes lignes de force au sein de l’empirisme.