samedi 12 septembre 2015,
Ce cours d’anglais philosophique sera l’occasion de nous pencher sur la notion de paradoxe. Nous examinerons six grandes familles de paradoxes qui préoccupent les philosophes : les paradoxes sémantiques (auto-réference, menteur, Grelling), les paradoxes liés à la notion d’espace (Achille), les paradoxes liés à la notion de temps (voyage dans le temps), les paradoxes liés à la notion de vague (sorite), les paradoxes liés à la notion de connaissance (Fitch, paradoxe de l’enquête) et les paradoxes de la rationalité (Newcomb, examen surprise).
Ces exemples nous permettront de réfléchir plus généralement sur la question de savoir s’il y a quelque chose de spécifique à la notion de paradoxe.
Vous trouverez ci-dessous au téléchargement les textes évoqués en cours, ainsi que des éléments de bibliographie. Cette liste sera complétée au fur et à mesure de l’avancée du cours.
M. Black, « Achilles and the Tortoise », in Analysis, vol. 11, n° 5 (Avril 1951), p. 91-101.
N. Markosian, « The Paradox of the Question », in Analysis, Vol. 57, No. 2 (Avril 1997), p. 95-97.
J. Mazur, The Motion Paradox : The 2,500-Year Old Puzzle Behind All the Mysteries of Time and Space, Dutton, 2007.
W. V. Quine, The Ways of Paradox and other essays, Revised and enlarged edition, Harvard University Press, 1976.
R. Read, A Wittgensteinian Way with Paradoxes, Lexington Books, 2013.
G. Ryle, Dilemmas, The Tarner Lectures 1953, Cambridge University Press, 1954.
R. M. Sainsbury, Paradoxes, 3rd edition, Cambridge University Press, 2009.
T. Sider, « On the Paradox of the Question » in Analysis, Vol. 57, No. 2 (Avril 1997), p. 97-101.
J. Vidal-Rosset, Qu’est-ce qu’un paradoxe ?, Vrin, 2004.
A. White, « Achilles at the Shooting Gallery », in Mind, vol. 72, n° 285 (Janv. 1963), p. 141-142.
Les entrées suivantes dans l’encyclopédie de Stanford sont (comme très souvent) très utiles :